Le rangement par le vide

Le rangement par le vide

rangement et grand ménage de printempsC’est le printemps (ou presque), et c’est le temps du renouveau, le moment de faire le grand ménage!

Cette tradition du grand nettoyage au passage de saison se retrouve dans plusieurs cultures (par exemple en Chine avant la fête du Printemps ou dans la tradition chrétienne pour préparer la fête de Pâques).

Au niveau symbolique, ce grand ménage est associé à la purification, au renouveau. À la fin de l’hiver, on sort de sa retraite, on s’étire, on s’ébroue et on accueille la nouvelle saison. À une époque où les lave-linge n’existaient pas, c’était aussi la période de la grande lessive après l’hiver.

Tout d’abord ouvrir grand les fenêtres (et les portes des placards), même s’il fait encore frais dehors, pour renouveler l’atmosphère et l’air ambiant et faire circuler les énergies stagnantes.

Et puis commencer le ménage de printemps: vider, ranger, dépoussièrer. Pour que cela soit un « grand » ménage, on peut en profiter pour faire ce qu’on ne fait que rarement: par exemple nettoyer le dessus des placards, dépoussiérer derrière les radiateurs, laver les rideaux, nettoyer les vitres ou aérer les tapis.

Ranger les items d’hiver pour faire de la place à la nouvelle saison. Je profite souvent de cette période et de la dynamique qui s’installe pour faire un bon tri et évacuer ce dont je ne me sers plus, parce que trop ancien, ou souvenir d’un temps révolu, ou remplacé par du plus récent…

Pas toujours facile, mais pourtant nécessaire, et tellement vivifiant, de faire sortir l’ancien pour que le nouveau puisse entrer.

 

Le plus facile

C’est de se débarrasser des  objets qui ne sont que des objets (auxquels on n’a pas attaché de valeur émotionnelle), toutes ces choses que l’on garde au cas où, mais dont finalement on ne sert jamais et qui finissent par occuper une place énorme:

  • les assiettes, tasses, plats, saladiers ou verres ébréchés ou trop anciens qui de toutes façons ne servent plus à rien, les vieux torchons tout troués, les nappes défraîchies (de même pour les draps de bain et serviettes dans la salle de bain).
  • les vieux magazines gardés parce qu’il y avait un article intéressant (et jamais relu).
  • les coupons de tissu ou les pelotes de laine entamées dont je me dis qu’un jour j’en ferai quelque chose… hmm…

Dans ces cas-là, pas d’états d’âme, tout cela peut partir à la poubelle, au tri sélectif, ou bien dans les associations locales qui sauront redistribuer, s’en servir ou bien vendre pour financer leurs projets.

 

Un peu moins facile

Il y a deux catégories d’objets qui sont pour moi un peu plus difficiles à « évacuer »:

  • ceux qui font partie du décor, qui sont là depuis tellement longtemps que je ne les vois plus: certains bibelots, des coquillages ou des cailloux ramassés sur une plage, etc.
  • et ceux dont je me dis qu’il faut / que je dois les garder: les livres et les CDs de musique.

Dans ces cas-là je fais le tour de la pièce, parfois en restant près de la porte, en posant un regard neuf sur ce qu’il y a autour de moi, sur les étagères ou sur les meubles.

Et je me pose quelques questions: est-ce que j’aime encore cet objet? Si je devais déménager demain, est-ce que j’aimerais l’avoir dans un nouveau lieu de vie? Est-ce que je me donnerais la peine de l’emballer et d’ajouter son poids dans un carton que j’aurais à porter? etc.

Même chose pour la musique ou pour les livres. En parcourant les étagères j’y vois beaucoup de romans que j’ai lu et aimé, mais dont je suis certaine aussi que je ne relirai jamais la plupart d’entre eux. Un livre, c’est fait pour être lu, un disque pour être écouté. Une musique sans auditeur, un livre sans lecteur, oublié parmi d’autres sur une étagère, c’est plutôt triste, non?

Alors je donne: soit en les posant sur les boîtes aux lettres pour que les voisins se servent, ou bien à la maison de quartier pour alimenter la bibliothèque, ou bien encore je les remets en liberté grâce au bookcrossing.

 

Le plus difficile

Les vêtements… Ah là ça devient vraiment difficile. Parce que les vêtements ont souvent une forte valeur émotionnelle: celui-ci m’a été offert par un tel, j’ai porté celui-là à telle occasion. Ah mon joli pull que j’avais tricoté il y a… 15 ans? Et ce pantalon que j’aime vraiment bien et que je pourrais remettre quand j’aurais minci…

Pour une raison ou une autre, j’ai toujours trouvé difficile de me séparer de certains vêtements, même si je ne les mets plus depuis des années, même si certains sont franchement passés de mode.

Alors j’ai trouvé que le meilleur moment pour faire le tri, c’est quand je fais le changement vêtements d’été / vêtements d’hiver dans mon armoire. Quand je fais le tri de mes vêtements d’hiver en début de printemps, je suis toute à la joie de revoir les couleurs de l’été et l’hiver prochain je ne penserai même plus à ceux dont je me serais séparée.

 

Evidemment il est difficile de tout faire en une seule journée, mais sur un week-end, ou une à deux heures par jour, on arrive à un beau résultat. Quel plaisir de voir tout cet espace gagné! On se sent plus léger, comme libéré de tous ces objets inutiles et on respire mieux.

 

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3 Comments

    1. Je crois qu’on a tous tendance à trop garder et à avoir du mal à se débarrasser de l’inutile (peut-être a-t-on du mal à voir que c’est devenu inutile?). Cela fait pourtant tellement de bien de laisser partir le superflu!

      Christine Christine

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