Au coeur de la tempête

Au coeur de la tempête

Traverser une criseJe traverse actuellement une sacrée tempête, pas besoin de s’éterniser sur les raisons de cette crise (la prochaine fois ce sera autre chose), la tempête est bien là. Depuis trois jours, je dors très mal et très peu, je rumine les mêmes pensées (négatives of course), je ressasse encore et encore les mêmes dialogues intérieurs, je me rejoue pour la énième fois les mêmes scènes.

Où est passé mon bel équilibre? Comment rester zen au coeur de la tourmente? Est-ce même possible de rester zen?… Concrètement je fais quoi? Comment faire pour passer ces quelques jours (ou quelques heures ou semaines) en limitant les dégâts physiques et émotionnels, que faire pour sortir plus facilement de cette tourmente?

1. Accepter la situation. Inutile d’évacuer le problème (« non non tout va bien » ), de déprimer (« pfff je ne m’en sortirai jamais » ), ou de me retourner contre moi-même (« t’es vraiment trop conne » ), de minimiser le problème (« mais non voyons ce n’est pas si grave que ça » ), ou de me dire que ça ira mieux dans quelques jours… Inutile de ramer contre le courant (ce à quoi je résiste persiste). Mais simplement accepter le fait que je traverse une crise. Accepter les émotions qui se présentent (ma colère, ou ma tristesse, ou ma déception, etc). Dire oui à la situation présente, c’est la réalité du moment.

2. Observer ma façon d’exprimer la crise. Ma façon d’exprimer la crise qui m’agite peut varier d’une crise à l’autre. Parfois ce sera une période d’insomnie plus ou moins durable, parfois ce seront des fringales, d’autres fois encore une baisse d’énergie brutale et une fatigue permanente, ou bien encore ce seront des ruminations mentales. Et là aussi accepter cette expression, sans révolte. Observer ces ruminations et les accepter (« tiens, je suis repartie dans le même film » ). Accepter ces heures qui passent sans que vienne le sommeil (« pourquoi m’énerver, c’est comme ça » ). Reconnaître que c’est une fringale et que je n’ai pas faim (« inutile de me venger sur le chocolat » ). Accepter la fatigue et m’accorder des temps de repos.

3. Rester présente aux sensations. C’est pratiquer la pleine conscience. Autant que faire se peut rester dans le moment présent. Je marche et je suis consciente de mes pieds en mouvement. Assise je suis consciente des sensations de mon corps en contact avec la chaise. J’écris cet article et je suis consciente de mes doigts sur les touches du clavier. Quand je suis consciente de l’instant présent, je sors de mes ruminations, même si ce n’est que pour quelques courts instants parfois, c’est déjà ça de gagné, j’ai la tête hors de l’eau.

4. Observer ma respiration. En plein coeur de la tourmente, le mental a du mal à se concentrer sur la respiration. Mais dans les moments de calme qui reviennent peu à peu, cela devient plus facile et c’est un bel outil qui nous ramène à la conscience du moment présent.

5. Trouver le positif du moment. Regarder autour de soi et trouver le petit bonheur qui va ramener un sourire, un coin de ciel bleu, une sensation de fraicheur sur le visage, le sourire d’un passant dans la rue, l’odeur du café qu’on vient de faire… S’ouvrir à la possibilité d’une sortie de crise, faire de la place pour le retour du positif.

En conclusion… je n’ai pas de recette-miracle pour sortir vite d’une crise émotionnelle, de ces orages que la vie nous envoie de temps à autre. Simplement accepter la situation, dire oui au moment présent, rester présent à nos sensations corporelles, et apprendre la patience.

Et vous? quelles sont vos solutions? Laissez-moi un commentaire. Merci.

Vous voulez être informés des prochaines publications?
Inscrivez-vous à la NEWSLETTER
et recevez en cadeau une pause-détente
(format MP3 – 6 minutes)
* champs requis
Share Button

2 Comments

  1. bonjour Christine,
    oui je me vois beaucoup dans ce que vous dites, l’ennui c’est que ça s’éternise. quand c’est de la fatigue, je me repose, mais après je culpabilise, et je me sens encore plus fatiguée, c’est une sorte de spirale. je ressens toujours la peine, et ça me paralyse, m’empêche d’agir. Et je ne peux trouver de positif pour ces moments(en tout cas il ne dure pas).
    Quand je ne suis pas bien, j’ai tendance à m’isoler, ne pas vouloir parler (à mes proches et amis), je pleure tout le temps(je me dis si je pleure ça évacue, mais en fait non), c’est pour ça que je m’isole.

    rima
    1. Bonjour Rima,

      en effet rien ne dure, ni le positif, ni le négatif. Si vous vous sentez triste et déprimée à ce point, peut-être devriez-vous envisager de vous faire aider par un thérapeute? Dans les moments difficiles, j’ai toujours trouvé bénéfique d’avoir un regard extérieur.

      Christine Christine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CommentLuv badge

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :